Le 19 octobre 2018, lors du Comité Central d’Entreprise, la direction a présenté « le projet de réorganisation de l’AFPA »
Ce projet est en réalité un plan de fermetures de 38 centres de formation qui s’accompagnera au niveau national par la suppression de 1541 postes.
Les conséquences pour le Maine et Loire sont d’une extrême brutalité : les centres d’Angers et Cholet seront fermés d’ici à 2020 et 50 postes sont menacés.
Lors du CCE, Force Ouvrière s’est opposé à toutes fermetures de sites et suppressions de postes. Pour FO ce plan n’a qu’un objectif : la réalisation de 21 % d’économie sur les charges de l’AFPA. Ce sont donc les salariés qui vont payer la note.
Alors que le gouvernement ne cesse de communiquer sur l’importance de la formation professionnelle, faire mourir l’AFPA, c’est détruire les moyens pour les salariés de recevoir une formation professionnelle adaptée à ses besoins.
Force Ouvrière en appelle à l’État afin qu’il prenne les responsabilités qui sont les siennes, pour que l’AFPA retrouve toutes ses capacités à former les demandeurs d’emplois, les salariés en reconversion, pour leur intégration pérenne dans l’emploi.
Angers le 23 octobre 2018
Catherine ROCHARD
Secrétaire Générale